'est au moment où j'essayais tant bien que mal de me relever, que je vis un chevalier sauter de son cheval et se ruer vers le bout de la jetée afin d'aider cette chose à s'extirper de la fange que constituait à l'époque l'eau de ce port.

                    rrivé sur les lieux, je pu me rendre compte de ma méprise, ainsi que la raison de l'empressement du chevalier. L'amas informe que j'avais malencontrement pris pour un gros ballot était en réalité une sorte de chevalier des plus impressionants. Mais jugez plutôt : dépassant de loin les deux cents centimètres, il était armuré de pied en cape d'une superbe plate complète noire soigneusement polie, les épaules et le heaume hérissés de pointes de plus de vingt cinq centimètres de long. Cet étranger, car s'en était un sans aucun doute, retira son heaume, et s'inclina en déclinant un mot qui semblait être son nom : Darion.
                    lodwin, fidèle à lui même, innocent par nature, se lancait déjà sur la jetée afin d'accueillir ces deux nobles personnes. Comme à son habitude, il s'empressa de me désigner du doigt, et c'est bien malgré moi que je dû me joindre à eux et me présenter comme il se doit. C'est donc ainsi que je fis la connaissance, à mon corps défendant, d'Anséric de Mortelune et de Darion.
                    evant la mine peu avenante et plutôt agressive du chevalier, Anséric de Mortelune proposa gaiement que tous le monde se retrouve dans une auberge du port afin de faire plus ample connaissance autour d'une carafe ambrée. C'est sur le chemin que Findaël les retrouva. Cette demi-elfe était des plus charmante, et Darion semblait être aussi de cet avis, mais il est vrai qu'Assarad a toujours su s'entourer des meilleurs éléments.
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