e doute n'était plus permis, malgré la luminosité blafarde, nous pouvions tous constater que ces assaillants étaient des Daï-Taïs. Ce combat ne verrait donc aucun prisonnier et nous n'avions nulle pitié à attendre de ces farouches guerriers qui élevaient la guerre au rang de culte. 

                    nseric de Mortelune et Darion se défirent de leurs adversaires sans aucun probleme tant la maîtrise de leur art était évidente. Darion s'offrait même le luxe de combattre en souriant, parfaitement détendu. Malgré un gabarit assez imposant, il me fallu m'y reprendre à deux ou trois reprises pour pouvoir occire un Daï-Taï tombé à terre grâce aux traits acérés de Findaël. Tout en chantant un chant guerrier, je me dressais, assez fier de mon premier combat, et regardais alentours afin de voir où en était la situation. Blodwin, après avoir défait un adversaire avec toute la cruauté dont il était capable, se rua à l'aide de Morgen qui venait de subir une terrible blessure. Une flèche en travers de la gorge, il semblait agoniser et Blodwin avait énormément de mal à le soigner correctement. Pendant que j'allai au secours de Findaël qui souffrait d'un vilain trait dans l'épaule nos deux chevaliers se ruèrent sur les trois cavaliers restants qui tiraient flèches sur flèches. Là encore, Darion fit une démonstration de ce dont il était capable.
                    lodwin se mit à soigner tout les blessés pendant que je me mis à préparer un copieux repas. Anseric de Mortelune était parti afin de vérifier que ces cavaliers n'étaient pas une avant garde d'une quelconque armée en marche. Darion s'approchait, visiblement afin de m'apporter son aide quand je m'aperçu que la température avait subitement augmenté. Deux ou trois degrés de plus venaient gentiment nous apporter leur confort. Devant ma mine surprise, il m'expliqua succintement que cette chaleur provenait de son arme et son armure, et qu'en tant que Chevalier du Feu Sâcré, il ne fallait nullement s'en étonner. J'avais eu mon compte d'émotions pour en plus essayer de comprendre ce phénomène. Je lui souris et me remis à ma tâche en oubliant cet "incident". Le reste de la nuit se passa fort heureusement sans encombres, et, le campement défait, nous repartîmes au petit matin.
                    eux jours et deux nuits se passèrent sans autres mauvaises rencontres, le rythme de la marche étant régulièrement ponctuée par les soins que devait prodiguer Blodwin à Morgen et Findaël.
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